Été 2020
3 week-ends culturels symboliques


Suite au contexte du Covid-19 et aux diverses mesures sanitaires qui s’en sont suivies, la 47e édition du Festival qui devait avoir lieu les 22 et 23 août 2020 fut annulée en avril.

Cependant, l’équipe n'a pas baissé les bras. Elle ne s'est pas laissée coronavirer sans réaction.
De ce moment suspendu, elle a tiré trois week-ends qui ont ponctués le mois d’août en réaction et soutien au monde culturel.

Les (ré)actions culturelles ont eu lieu dans les rues du village et dans le respect des règles sanitaires.

"Ne pas se laisser coronavirer"

Les arts de la rue, ce sont des sensations, des émotions, du partage. Impossible en vidéo. Il faut faire vivre l’espace et le temps, penser le monde de maintenant et le faire. C’est pourquoi, l’équipe pris le pari d’honorer la profession mais pas dans sa finalité puisque les spectacles n'ont pas touché autant de public.

Ce fut toujours mieux que zéro et à Chassepierre toujours mieux que nulle part.

En résumé

Les (ré)actions culturelles à l’été 2020 à Chassepierre ce fut :

- 5 compagnies professionnelles

- 6 représentations et plusieurs interventions poétiques dans le village

- 1000 spectateurs … et les nombreux touristes du village

Une bouffée de culture, essentielle au milieu de la crise sanitaire !

Spectacles proposés

Avec les compagnies belges Des Chemins de Terre, Che Cirque, One Shot, Kermez's à l'Est et Les Chaussons Rouges. Un moment essentiel et particulièrement intense, dédié aux artistes et au public.

Cie Des Chemins de Terre Che Cirque One Shot Kermez’s à l’Est Les Chaussons Rouges
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La compagnie Madeleine Renard

En parallèle à son travail avec le collectif Projet D (basé dans le Jura), avec lequel elle a collaboré à une douzaine de spectacles depuis 2011, Marie Godefroy crée la compagnie Madeleine Renard, en 2023, à Amiens.

Depuis sa sortie de l'École Supérieure Nationale des Arts de la Marionnette à Charleville-Mézières, elle n'a cessé de développer des projets sur l'agglomération amiénoise et en Picardie, notamment avec Le Tas de sable - Centre national de la marionnette à Amiens.

Pour Marie, créer une compagnie, c'est donner un contour clair et une visibilité à son travail singulier qui s'articule autour de la marionnette en espace public, la science-fiction, l'écologie et le féminisme.

Marie est co-directrice (avec Jūratė Trimakaitė) du Tas de sable depuis janvier 2025.

La création Wouazo

« Quatre archéologues du futur atterrissent sur la planète Terre en 2026. Iels sont à la recherche d'une espèce d'oiseau très particulière qui, selon les dernières recherches, auraient des liens avec leurs ancêtres. Et si l'histoire de notre époque était une "Pré-Histoire" pour d'autres civilisations ? »

Dans un univers à la croisée de la marionnette, de la science-fiction et de l'ornithologie, la compagnie Madeleine Renard propose de tisser un récit d'anticipation à ciel ouvert, un regard sur un futur possible, pas catastrophique, pas radieux non plus, mais autre que dystopique.

Entre humour et contemplation, Wouazo spéculera sur l'idée que nous sommes des êtres vivants parmi d'autres, enchevêtrés dans un tissu de relations où tout rapport de domination a des résonances infinies.

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Naïma Triboulet

Naïma Triboulet est née et a grandi dans les Cévennes. À l'âge de 19 ans, elle « monte » à Paris avec le désir ardent d'apprendre le métier d'actrice. Elle se forme d'abord aux Ateliers du Sapajou, puis avec Niels Arestrup.

En 2001, elle s'installe en Belgique et entre au Conservatoire Royal de Liège où elle obtient son Premier prix. Puis elle interprète dans des spectacles mis en scène par Patrick Bebi, Michel Kacenelenbogen.

Depuis 2015, Naïma joue dans le spectacle Les Misérables de la compagnie Karyatides et depuis 2018, accompagne les projets de Jasmine Tamaz. Elle met également en scène Lady Dadidoo de la compagnie Not Pink Enough et travaille en aide à la direction d'acteurs sur Pin Pon ! mis en scène par Xavier Bouvier.

La création Atomic Phénix

SOLO CLOWNESQUE

« C'est l'histoire d'une femme.
Elle arrive aujourd'hui au glacial constat qu'elle a tout raté.
Elle a voulu s'émanciper. Quitter sa campagne pourrie.
Prendre son envol. Aller à la capitale. Devenir actrice.
Mais elle s'est écrasée en plein élan.
Un peu comme la mouette de Tchekhov.

Prenant le public à témoin, elle devient clown. Il va prendre possession de la représentation et livrer une burlesque leçon de ratage… Avec panache.

Car, comme dit Corinne Morel Darleux : "Mieux vaut couler en beauté que flotter sans grâce". »